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Stadia Games & Entertainment au stade final
Depuis son lancement, le service de jeu vidéo en streaming de Google semble tout avoir d’une blague. Comment s’y retrouver entre les différentes formules d’abonnement ? D’ailleurs, en sus de l’abonnement obligatoirement payant au début, il a fallu le plus souvent payer les jeux plus cher que sur d’autres support. Le nombre de titres annoncés pour le lancement, déjà limité, a fondu comme neige avant d’arriver au jour J. Un an plus tard, les joueurs se plaignent encore de la qualité d’affichage, promise en 4K au départ (avant d’être soumises à conditions), au point d’agir collectivement en justice. On imagine que Google est presque heureuse du flop commercial, pour limiter les dommages et intérêts potentiels…
La société avait pourtant vu les choses en grand et même créé un studio de jeux dédié, Stadia Games & Entertainment avec notamment Jade Raymond, une pointure du milieu. Le vice-président Phil Harrison félicitait encore les employés et se montrait très optimiste en janvier. Alors qu’il savait déjà que, quelques jours plus tard, serait annoncée la fermeture du studio et le licenciement immédiat de 150 personnes. La branche n’a pour ainsi dire rien fait finalement pour Stadia, donnant un mauvais signe aux autres éditeurs. Pis, elle a racheté en 2019 Typhoon Studios qui a sorti en février Journey to the Savage Planet sur la plate-forme – le seul jeu de Stadia Games & Entertainment finalement. Malheureusement, chez les joueurs, le jeu refuse de se lancer, ou plante encore et encore. Et, du fait des licenciements, il n’y a plus personne pour réparer le code.
Mise à jour du 24 février : Google annonce qu’elle a corrigé les problèmes de Journey to the Savage Planet. Cette fois, c’est la bonne, le personnel peut vraiment partir…
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