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2024-01-12 07:21
CR

Édito : Contenus dématérialisés : contraints, nous avons (un peu) changé d’avis



Dans nos colonnes, nous avons à plusieurs reprises pesté contre les contenus dématérialisés (jeux vidéo, livres, etc.). Car, trop souvent, ils sont protégés par des « DRM » (de l’anglais digital rights management ou « GDM », pour gestion des droits numériques en français), des verrous numériques empêchant des transferts vers des appareils incompatibles ou autres limitations du genre. Il est alors généralement impossible de revendre, d’offrir à un tiers ou même de céder les fichiers à sa descendance, voire simplement de les copier au titre de la sauvegarde légale de sécurité. Ce qui devient franchement gênant lorsque les boutiques où on se les est procurés ferment ses portes, qu’on avait fait le ménage sur l’appareil de lecture faute d’espace de stockage ou qu’on doit changer d’appareil suite à une panne. Microsoft, Nintendo et d’autres géants, mais aussi de petites sociétés disparues du jour au lendemain, ont ainsi piégé de nombreux clients de leurs anciennes plates-formes.

Et même face aux contenus sans DRM, les œuvres sur supports physiques peuvent procurer un plaisir supplémentaire lorsqu’ils sont entre nos mains, le toucher des matériaux, l’odeur du papier, une lecture qu’on peut trouver plus agréable…

Seulement voilà : nous avons déménagé à plusieurs milliers de kilomètres en Estonie et, si nous avions uniquement notre collection d’archives (logiciels, magazines concurrents, livres…) en dématérialisé, il nous aurait suffi d’emporter avec nous quelques disques durs, au lieu de nous retrouver avec un casse-tête de plusieurs tonnes, dont le déplacement est hors de prix. Alors nous avons déjà offert plusieurs milliers de logiciels, de livres et de magazines à une association qui œuvre pour la préservation de la culture informatique et jeu vidéo, mais nous n’y avons plus accès quand nous en avons besoin (et quand bien même, cela ne serait pas facile vu la distance). Nous allons aussi revendre une partie de nos archives, par exemple pour commencer une grosse collection d’une centaine de numéros du magazine concurrent Misc (voir notre boutique), en espérant pouvoir souscrire un abonnement en ligne à la place.


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