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2013-06-17 00:00

7,50 € perdus : quand la Télécarte d'Orange nous rend écarlate...



Arrivée en France. Un coup de téléphone urgent à passer, on se dit que la meilleure solution est d'acheter une Télécarte et d'appeler depuis une cabine publique. On entre dans une boutique Relay et on demande une Télécarte au vendeur (âgé d'une trentaine d'années). « C'est quoi une Télécarte ? », nous retourne-t-il. Après notre explication, il nous dit ne plus en avoir en stock. Tant pis. Un peu plus tard, on passe devant une boutique Orange. Chance, pense-t-on ! A l'accueil, la personne (âgée d'une vingtaine d'années) ne sait pas non plus ce qu'est une Télécarte et, après notre explication, nous renvoie vers une caissière.

Nous disons à cette dernière que nous n'avons pas de carte à puce mais que nous souhaitons téléphoner depuis une cabine publique. La caissière nous fait imprimer un long code sur une feuille. Les cartes à puce ne sont plus vendues chez Orange (un comble puisque les cabines publiques sont gérées par cette société !), mais ce long code à taper avant le numéro de notre correspondant servira de la même façon et pourra être remplacé par un code plus court après inscription au service, affirme-t-elle. On règle les 7,50 € et on se rend dans une cabine.

En fait, il n'y a aucune procédure indiquée pour taper le long code et passer notre appel : ce long code correspond à une recharge de Télécarte, qu'il faut insérer dans le Publiphone avant toute chose. Or nous n'avons pas de Télécarte. Retour à la boutique Orange. La caissière est partie en pause, mais une autre employée prend le relais. Elle nous affirme à son tour que le code doit être composé avant le numéro de notre correspondant et qu'il fonctionne même depuis une ligne fixe. Nous insistons pour qu'elle lise le document imprimé que nous avons acheté, puis elle part en arrière boutique. Elle revient munie d'une Télécarte portant la mention « rechargeable » et nous la fournit gratuitement, en reconnaissant qu'elle est indispensable pour utiliser ce code. Retour à la cabine.

On décroche, on insère la Télécarte. Une voix d'automate nous demande d'abord de configurer la langue du service, en appuyant sur 1 pour le français, 2 pour l'anglais. Mais quel que soit le choix tapé (y compris d'autres touches), la voix nous indique qu'il ne peut être donné suite à notre demande et le Publiphone raccroche immédiatement. Avant même que l'on puisse taper le code de la recharge. On vérifie dans d'autres cabines au cas où. En vain, le résultat étant le même. On regarde la carte à puce à la recherche d'une information utile. On constate qu'elle est périmée depuis le 31 décembre 2012. Retour à la boutique Orange.

L'employée vérifie dans le stock, mais toutes les cartes sont périmées. Elle ne peut rien faire de plus, la feuille imprimée comporte une mention « ni repris, ni échangé ». Elle nous dit d'aller dans un Tabac pour acheter une carte physique (7,50 € de plus) et « déposer » la recharge dessus. Nous n'avons pas besoin de 15 €, d'autant plus que ce crédit n'est valable qu'un an et que nous ne l'utiliserons sans doute pas dans ce délai. Mais cela semble la seule solution. Nous avons déjà perdu plus d'une heure avec cette histoire et notre coup de téléphone devient de plus en plus urgent. Nous nous rendons donc dans un Tabac.

Le Tabac n'a pas de Télécarte de marque Orange, seulement d'opérateurs alternatifs. 7,50 € de plus à dépenser, sans pouvoir déposer dessus la recharge Orange achetée plus tôt. Mais au moins cette carte d'une autre marque fonctionne immédiatement dans le Publiphone ! Plus tard, nous entrons dans toutes les boutiques Orange que nous trouvons sur notre route : toutes nous ont affirmé ne pas avoir de Télécarte « vierge ». Bref, nous nous retrouvons donc avec 7,50 € de crédit téléphonique que nous ne pouvons pas utiliser (et dont nous n'aurons sans doute jamais besoin de toute façon).


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