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2006-04-05 00:00

Condamné à 14.300 €, Guillaume Tena lance un appel public pour récolter 14.299 €



Le 21 février dernier, la 13e chambre de la Cour d'Appel de Paris a confirmé les peines prononcées en première instance contre M. Guillaume Tena, connu - entre autre - sous le pseudonyme de Guillermito. Poursuivi en contrefaçon du logiciel Viguard, il écope donc d'une amende avec sursis de 5.000 €, mais surtout de 10.300 € en réparation au liquidateur de la société Tegam (disparue depuis suite aux problèmes de santé de son dirigeant), 3.000 € pour le développeur du logiciel de sécurité et 1.000 € de frais. Soit au total 14.300 €.
Il y a quelques semaines, M. Tena prétendait ne pas posséder cette somme. Mais, aujourd'hui, son compte s'en approche. En effet, quelques jours après sa condamnation définitive, l'intéressé a lancé publiquement - coïncidence - un appel aux dons pour récolter 14.299 €. Selon lui, aucune volonté de violer à nouveau la législation et notamment l'article 40 de la loi du 29 juillet 1881, qui stipule qu' « il est interdit d'ouvrir ou d'annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet d'indemniser des amendes, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires, en matière criminelle et correctionnelle, sous peine de six mois d'emprisonnement et de 45.000 € d'amende, ou de l'une de ces deux peines seulement. ». Non, affirme-t-il, le but n'est pas que des tiers payent sa condamnation à sa place, mais qu'ils lui offrent un nouvel antivirus. Quel antivirus coûterait la bagatelle de 14.299 € ? Mystère ! L'appel a été relayé par quelques internautes, comme Nicolas Grégoire, dit Nicob.
M. Tena prétendait avoir voulu démontrer les problèmes de sécurité du logiciel Viguard. Son éditeur rétorquait que tous les logiciels peuvent avoir des problèmes mais que, contrairement aux usages dans le milieu scientifique, M. Tena avait diffusé ses codes d'attaque sans avoir transmis au préalable à l'éditeur les détails techniques pour qu'un correctif soit mis au point puis diffusé pour protéger les utilisateurs. En réalité, tout ceci n'est qu'un épisode d'une bien plus vaste affaire. L'ancien rédacteur en chef de Pirates Mag' (qui pour avoir enquêté s'est vu reproché d'être un escroc, un ami du personnel de Tegam, une ordure, un juif, etc.) indique qu'il va prochainement publier la suite de ses découvertes qui lui ont valu ce traitement.


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