Puces & Tiques

HP froisse le papier? Il froisse aussi le bon peuple
Suite aux conseils éclairés parus dans Virus 1er, je me précipite sur le téléphone pour appeler le 0800 90 65 41. Heureusement que l’appel est gratuit car il paraît que c’est à Dublin... Une voix féminine me confirme qu’un kit de nettoyage est disponible, mais elle est désolée de m’annoncer que le kit en question ne fonctionne pas sur une Deskjet 500 monochrome. Ben voyons, on n’a pas idée d’être en possession d’un « sasfépu ». Pour la solution, prière de s’adresser au 01 69 29 41 41.
Je m’empresse d’appeler à ce numéro. Une charmante bande magnétique me signale que celui-ci a changé. Ah bon, sont pas au courant chez HP Irlande ? Je compose donc le 05 49 75 41 41. Après une *, puis 1, puis je ne sais plus quoi et quelques aiguillages plus tard, j’obtiens enfin une troisième voix féminine (ils ont dû le faire exprès pour calmer le client). Je ré-expose mon problème de papier froissé mais on est re-désolé car chez HP - au moins dans le service où je suis tombé par hasard - on ne fournit aucun matériel : il faut que je m’adresse à mon distributeur agréé.
Comme je signale que j’ai acheté la chose en grande surface (mon pôvre Môssieur !) et qu’on m’y a répondu de m’adresser chez HP, la madame me rétorque que le vendeur n’est qu’un revendeur. Il faut vraiment que je trouve un distributeur. Comment ? Pas de problème, la Voix m’annonce qu’il suffit de composer le 3616 HPMICRO pour avoir la liste (1,29 F la minute). A tout hasard, je demande aussi à la dame si elle peut m’aider pour un problème de cartouche d’encre 51626A. Même punition: distributeur ou 3616.
J’ai arrêté là le jeu de piste. Je pousserai encore ce soir à la main les feuilles de ma Deskjet et j’imprimerai trois fois de suite si la cartouche a des faiblesses. Mais c’est sûr : demain, j’appelle le 08 00 90 65 41 pour leur dire que ma Deskjet monochrome, je l’ai repeinte de toutes les couleurs. Ils auront peut-être un kit disponible...
C.L.A.V.

Les bits pas pour les filles, sauf...
.... sauf si elles payent comptant* ! Rappelez-vous. Jusqu’à il y a peu de temps, l’informatique employait un langage hautement technique, extrêmement complexe et donc de fait, inaccessible à la femme, inférieure de par une loi naturelle. Ces messieurs, conscients que cette technologie constituait un prolongement flatteur de leur appendice sexuel parfois en mal d’inspiration, se sont rués sur les micro-ordinateurs. Or malgré tous les efforts de nos mâles (CD-Rom porno, langage hermétique, rencontres galantes sur internet...) les ventes stagnent. A cette calamité, une seule cause : la femelle. Car, s’il est connu que la femme est futile et dépensière, il est également dûment constaté qu’elle tient les cordons de la bourse (cherchez l’erreur !). C’est ainsi que l’on passe peu à peu de la micro-macho à la micro-maquereau. Maquereau que, nous les filles, nous pourrons cuisiner au vin blanc ou en papillote grâce aux CD-Rom que ces messieurs nous concoctent. Si les fiches cuisine ne suffisent pas, des conseils beauté ou mode, quelques logiciels pour les chiards et des femmes à la une de magazines informatiques devraient faire le reste : cette fois, c’est certain, la fameuse ménagère de moins de 50 ans, même avec ses neurones atrophiés, aura compris qu’un PC multimédia est absolument indispensable dans la maison. Et pour la ménagère de plus de 50 ans, un logiciel sur la ménopause est prévu !
On compte donc, dorénavant, sur l’argent des femmes pour faire prospérer un marché masculin. Et pour donner le change, à côté des revues techniques et professionnelles destinées au sexe soi-disant fort, on trouve des magazines pour la famille, aux informations vulgarisées sinon bétifiées : on nous explique que l’informatique est vraiment très simple et donc à notre portée, qu’elle est l’outil à la mode, élégante dans un salon, miraculeuse pour l’éducation des enfants et, non madame, ne montez pas sur la table, cette souris-là ne vous fera pas de mal, etc.
Alors, messieurs, vous voulez nos sous ? Soit ! Mais en contrepartie, essayez de comprendre que nous savons depuis un certain temps qu’un ordinateur n’est qu’une machine (comme une machine à laver), qu’un logiciel s’apprend (comme une recette de cuisine), que les périphériques s’installent (comme la chambre du petit dernier), et qu’interne-Net n’est pas une marque de tampons hygiéniques.
C.L.
* L’enquête Sofres/HFP donne entre autres, les résultats suivants :
80 % des femmes sont convaincues que l’ordinateur multimédia est très utile pour toute la famille.
71 % pensent que c’est trop cher.
38 % estiment qu’internet est un bon moyen d’information.
4 % se sont déjà connectées sur le Web (pour 2 % de foyers équipés).
Messieurs, la concurrence est rude !

Grand concours : Gagnez l’unique abonnement au Virus !
Vous êtes très nombreux à nous avoir téléphoné ou écrit pour souscrire un abonnement au Virus. Et bien, nous allons vous satisfaire ! Mais il va falloir le mériter. En fait, seul l’un d’entre vous empochera la récompense suprême pendant un an (résultat dans le numéro quatre). J’ai pas envie de passer ma vie à faire de la mise sous enveloppe.
J’ai déjà donné...
Le principe sera simple. Pas de question technique qui disqualifierait d’office les moins calés. On va mettre tout le monde sur un pied d’égalité. A condition de pouvoir utiliser un PC - savoir utiliser n’est pas nécessaire. Sujet : comment planter Windows 95 en le minimum de déplacements et clics souris, voire éventuellement quelques pressions de touches. Tous les coups sont permis, exceptés les suppressions de fichiers ou modifications de leurs contenus. Dernière recommandation: vous ne devez utiliser que les fonctions et outils standards de Windows.
A vos souris et bonne malchance !
PS. Et puis non, je propose un deuxième abonnement au premier qui m’expliquera comment visualiser - sans jouer - toutes les animations de Dragon’s Lair 1, Dragon’s Lair 2 et Space Ace sur... CD-I.
Au moins, cet article-là, j’ai pas besoin de le signer.

L’amour pour les nuls
L’année dernière un de mes amis a fait la mise à jour de PetiteAmie 3.1 pour passer à PetiteAmiePlus 1.0 (vendue sous l’appellation Fiancée 1.0). Récemment, il a fait une nouvelle mise à jour pour passer à Femme 1.0 qui lui a bouffé toute sa mémoire. Non seulement ça lui a pris tout son espace, mais il a aussi constaté qu’il fallait charger Femme 1.0 avant de faire quoi que ce soit. Bien qu’il n’ait rien demandé a ce sujet, Femme 1.0 lui a été livrée avec des compléments tels que BelleMère et BeauFrère.
Pour ce qui est de la future version de PetiteAmie 4.0, j’aimerais que soient ajoutées les fonctions suivantes :
- Un bouton “oublie-moi”,
- Un bouton pour minimiser l’application,
- La possibilité de fermer vraiment l’application,
- La mise en place d’une vraie procédure intégrée de désinstallation de manière à ce que l’on puisse, si l’on en a envie, s’en débarrasser sans pour autant perdre son cache, le contenu du tampon, des registres et plein d’autres choses. J’ai essayé de faire fonctionner une version 2.0 de PetiteAmie alors que PetiteAmie 1.0 était encore installée : dans la mesure où les deux applications utilisent le même périphérique d’entrée-sortie, elles sont entrées en conflit. J’ai donc voulu désinstaller l’application PetiteAmie 1.0 mais elle n’a pas de programme de désinstallation automatique. J’ai essayé de la désinstaller à la main, mais elle avait mis ses fichiers partout chez moi, jusque dans mon répertoire système.
Un autre truc qui déconne avec toutes les versions de PetiteAmie que j’ai utilisées, c’est qu’elles sont complètement orientées objet et que le seul matériel qu’elles supportent ne peut être connecté qu’avec des câbles en or.
***Attention Bug***
Femme 1.0 a un bogue qui n’est pas décrit par la documentation. Si vous essayez d’installer Maîtresse 1.1 sans avoir désinstallé Femme 1.0, alors cette application va supprimer vos fichiers MS-Money en se désinstallant elle-même automatiquement. A ce moment-là, Maîtresse 1.1 va refuser de s’installer sous prétexte d’insuffisance de ressources système.
C.A.S.I. (traduction de Habett Kuljitt)

Manque : 1 dessin de V. Ravel

Note : Nous avons décidé de laisser les fautes d’orthographe d’origine éventuelles lors de la mise en ligne de cette archive

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