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Paru dans Les Puces Informatiques n°1

Puces & Tiques

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Caldera a mal au Dos
En enterrant il y a quelques années DR-Dos, un concurrent de sa vache à lait MS-Dos, Microsoft a peut être creusé une partie de sa propre tombe. En effet, la société américaine Caldera, qui a racheté DR-Dos à Novell et qui continue de le distribuer sous le nom d’Open Dos, attaque Microsoft pour son attitude commerciale et marketing passée. Afin de limiter les ventes d’un produit jugé à l’époque très supérieur à MS-Dos, Microsoft n’a pas hésité à placer de faux messages d’erreur dans les versions Bêta de Windows, indiquant que celui-ci ne pouvait pas fonctionner avec un autre Dos que celui de Microsoft, alors qu’il n’en était rien. De plus, comme à son habitude, Microsoft a annoncé de multiples vapourwares afin de pousser les utilisateurs à l’attentisme. Bilan des courses ? DR-Dos a quasiment disparu, alors qu’il aurait pu, selon Caldera, atteindre 50 % de parts de marché. Alors, combat d’arrière-garde, au moment où tout le monde ne jure que par Windows NT ? Pas vraiment, car si la justice américaine donne raison à Caldera (et Ray Noorda, son patron, ne se serait pas lancé dans ce combat autrement), le petit éditeur pourrait récupérer de 0,6 à 3 milliards de dollars, soit une bonne partie du cash-flow de Big Butterfly. Affaire à suivre…
Gérard Daim

Leclerc invente le c(é)robase
Ca devait arriver : Leclerc se lance dans la micro. Malheureusement pas moyen de caser le @, symbole du cyberworld et de toute la mode commerciale qui va avec, dans le mot « micro ». Qu’à cela ne tienne ! Leclerc invente un nouveau caractère : ©. Je ne sais pas si on doit dire cérobase ou crobase.
Netbug


E. Leclerc

Impérialisme (Article réalisé avec trucage)
M. Jean-François Bernard, maire de la commune de Castanet-Tolosan et président de l’association des Castanet de France (une organisation regroupant les représentants des villes hexagonales portant ce nom) a déposé officiellement plainte auprès de la Commission Européenne de Bruxelles à l’encontre de la société Marimba, qui utilise le nom Castanet pour sa technologie de push Internet. « Que les Américains baptisent leurs produits Chicago ou Memphis ne nous concerne pas. Mais tenter de déposer des noms comme Castanet, c’est déposséder l’Europe d’une partie de son patrimoine culturel. Castanet aujourd’hui, c’est Rome, Paris ou Berlin demain ! En tête du cortège, nous sommes certains d’être rejoints rapidement par les représentants de lieux historiques européens beaucoup plus importants », a-t-il déclaré à notre envoyé spécial. Alors, que risque Marimba en cas de décision favorable de la part de Bruxelles ? Outre une amende qui pourra s’élever à plusieurs centaines de milliers d’ecus, le terme Castanet ne pourra plus être utilisé en Europe et devra être remplacé par un nom plus neutre. Une pierre dans le jardin de l’impérialisme américain ?
G. D.

An 2000, 1er
Je vous promets que ça va bien merder, le 1er janvier 00. Pardon, le 1er janvier 2000. Déjà, un magasin de Waren, dans le Michigan vient de traîner en justice son fournisseur de caisses enregistreuses. Elles n’acceptent pas les cartes bleues qui expirent après l’an 2000. Ce matériel récent, 1995, ne peut pas être adapté à ce changement. Cette information ne nous étonne pas. Longuement habitués à l’informatique, nous savons que évolution rime avec nouvelle version, et qui dit nouvelle version implique nouveaux investissements. « Seule la partie immergée de l’iceberg, tu verras. Tester ton matériel, tu devras. Et éviter bien des surprises, cela t’apporter. »
(source LMI)
Signé Yoda, poil au bras (et c’est vrai qu’il en a, des poils aux bras)



Note : Nous avons décidé de laisser les fautes d’orthographe d’origine lors de la mise en ligne de cette archive



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