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Paru dans Le Virus Informatique n°1
1997-02-01 00:00

Chronique : Big butterfly is watching you...



L'une des principales caractéristiques de l'être humain, c'est sa capacité à oublier. C'est ainsi que, décennies après décennies, les mêmes histoires se répètent, et tout le monde semble trouver cela normal. Tout le monde reproche à Micro$oft ses succès et sa mainmise sur le marché. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, Big Blue, alias IBM, était dans la même position. L'horrible, l'infâme IBM qui de ses bras tentaculaires dominait le monde de la micro-informatique professionnelle...
A l'époque, point d'avenir familial pour le " PC ". Des machines qu'aujourd'hui on considère comme antédiluviennes se marchandaient à des prix exorbitants - de quoi acheter maintenant trois ou quatre machines "haut de gamme". Que s'est-il donc passé ?

IBM : The story so far

Quand on considère l'évolution du géant IBM, on est impressionné par le nombre d'erreurs stratégiques qu'un groupe aussi puissant a pu commettre. Entre le flop planétaire du PS/2 et de son bus propriétaire (le MCA), le "succès d'estime" d'OS/2 et de Warp, les innombrables tentatives infructueuse pour combattre Compaq et consorts dans les domaines de la petite bureautique et des "Home PC", on ne s'étonnera pas que certains émettent d'étranges idées. Et si IBM avait fait exprès de perdre son statu dominant ? Si l'image de marque désastreuse que Big Blue traînait comme un boulet était, du point de vue des actionnaires, pire que les pertes financières cataclysmiques subies depuis ?

Microsoft : The Succession War

Et si, donc, IBM avait organisé et orchestré la montée de Microsoft ? Après tout, c'est lui qui a adopté MS-Dos, qui a encensé Windows, qui, avec OS/2, a initié 95...
D'autres, sceptiques, vantent les qualités de visionnaire - et de gestionnaire - de Bill Gates. Petit génie médiatique, affreux crapaud millionnaire attendant un baiser de sa belle princesse Wall Street, Billy remporte tout les suffrages, fait toutes les couvertures. Une star !
Et les mauvaises langues qui soulignent que sa première place au hit-parade des milliardaires est usurpée oublient sans aucun doute l'indigence de Microsoft il n'y a guère qu'une quinzaine d'année. Quelle progression ! De quoi vous monter à la tête, non ?


Système d'exploitation, processeurs et arnaque mondiale

Puisqu'on en est aux suppositions, aux hypothèses et autres médisances, que pensez-vous du statu actuel de la micro mondiale ? Le PC est roi, avec comme base matérielle le Pentium d'Intel et comme base logicielle du Microsoft, rien que du Microsoft (ou presque). Et pourtant, malgré ce qu'on vous dit, tout le monde fait son beurre. Chez les constructeurs, IBM ayant abandonné la place, ils se partagent tranquillement le gâteau. Ils pleurent, rechignent, regrettent leurs marges d'antan. Et pourtant, les prix baissent, encore et encore. A chaque fois, on nous dit "c'est la fin, les constructeurs ne pourront pas y survivre". Ils survivent, plutôt bien même. Et les éditeurs, qui accusent Microsoft de tous leurs maux, n'en bénéficient pas moins eux aussi de l'effet &laqno; 95 ». Le principe est simple : Microsoft, en plein accord avec Intel, nous propose un système d'exploitation gourmand en puissance. On achète 95, on change de machine, on change tous nos logiciels, et lemarché tourne. C'est un vrai bonheur de participer ainsi à la reprise. Notez aussi au passage comment les &laqno;grands» peuvent influer sur le marcher : les mémoires chères limitaient la diffusion de Windows 95 ? Qu'à cela ne tienne, en six mois on divise par 10 le prix de la Ram. Et personne ne tique...

Par ici la monnaie !

Et pourtant. Le Pentium 200, le Pentium Pro sont dépassés. D'autres, comme Mips, proposent depuis des années des alternatives moitié moins chères et dix fois plus puissante. On pourrait avoir des machines extraordinaires, pour 5 000 F. Et pour augmenter la puissance, il suffirait d'ajouter un ou deux processeurs. Simple, efficace, et surtout pas besoin de changer de machine tous les ans. Pas très rentable non plus pour les constructeurs...
Evidemment, vous pouvez vous dire que ce sont des spéculations gratuites. Mais l'information existe. Si l'on était payé, nul doute que je prendrais le temps d'aller la vérifier. On verra ça dans quelques mois - si vous achetez suffisamment de magazines pour qu'on touche des sous...



Mémento à l'attention des étourdis

Guillaume des Portes

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