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Paru dans Les Puces Informatiques n°1
1997-11-04 00:00

Puces & Tiques



Jetez vos incompatibles PC et achetez une PlayStation !
Les micros ne cessent de se perfectionner, de monter en puissance et en capacité. Conséquence, compatible PC ne veut plus rien dire. Tel logiciel qui fonctionne sur cette machine ne fonctionnera pas sur celle-là. Configurations multiples, cartes accélératrices, OS différents, tout est bon pour rendre nos PC racistes les uns envers les autres. Et nous sommes contents. L’installation et la configuration, toujours nécessaires, sont réservées à l’élite. L’utilisation est aléatoire. Sans oublier le coût, prohibitif.
A côté de tout cela, les consoles de jeu donnent une sévère leçon. Qui mieux que Sega et Sony (NDRC : et Philips, n’oublions pas le CD-I !) ont compris le Plug and Play ? Tout ce que Microsoft et les autres espèrent réussir est déjà disponible. Configuration uniforme, branchements simples et peu nombreux, mise en route en moins de dix secondes, aucune installation. Je n’ai jamais vu un joueur sur console regarder la notice pour avoir du son, ou faire reconnaître son joystick (j’ai bien écrit ?) par un jeu. Et côté puissance, regardez les jeux sur PSX. Sortie depuis plus de deux ans, cette console balade encore les nombreux PC artificiellement gonflés d’aujourd’hui. La 3D, les sons et les pads, tout ça d’entrée pour 990 F. Si je dois faire de l’informatique, c’est d’une console que je veux me servir. Et si je veux programmer dessus, il suffit que je me procure un kit de développement Net Yaroze. Mais quoi ? J’apprends qu’il faut un PC impérativement pour l’utiliser. Beurk ! Et comme par hasard, Sony proposera les siens prochainement…

Un pécé c’est pabô
Dans le numéro 152 de SVM (sept 97 page 87) sont décrits les pécés à la sauce 1998. On y découvre donc les futurs pécés familiaux, de loisirs, de bureau et portatifs. Quelle surprise en regardant l’illustration du « pécé familial » : un MacIntosh Performa sous un logo Zindozs… En feuilletant davantage ce « standard » de la presse informatique française, je suis également tombé (page 29) en pleine guerre des microprocesseurs « compatibles » (Intel, Cyrix, AMD, etc.), sur une photo du prototype du nouveau portable d’Acorn, architecturé autour d’un processeur ARM et de RiscOS. Keskifoulassetwazola ? La légende mentionne Cyrix, le Média GX, SGS-Thomson et le ST-PC Consumer. Aucune allusion aux non-Ouintel. On peut également se poser des questions quant aux droits de publication d’une telle photo, surtout dans un contexte aussi détourné. Les pécés sont laids, c’est la rançon de la masse. Si quelques ordinateurs de marque Acer, Compaq ou l’autre bidule noir style « Bang et Olufsen » vendu à Carrouf font preuve d’une tentative réussie d’habillage, illustrer un article concernant les autres Wintel relève le plus souvent de la gageure. Il existe pourtant des infographistes de génie qui relèveraient sans peine ce défi « à la Cendrillon ». Pourquoi alors utiliser d’autres appareils sans leur témoigner plus d’intérêt ? Voilà qui relève de la goujaterie la plus déplacée. Pan sur les doigts, le SVM !
Pas de Bill

L’homme qui valait 40 milliards
On ne sait pas toujours comment le président fondateur de Microsoft, Bill Gates a vu sa fortune monter récemment à plus de 40 milliards de dollars. Mais cet homme sait comment faire de l’argent, c’est sûr. En postulant que cette fortune s’est créée durant les 22 dernières années (Krosoft a été créé en 1975), et en supposant que Bill Gates a travaillé 14 heures par jour depuis, on en arrive à une moyenne horaire de un demi million de dollars par heure, soit environ 150 $ par seconde. Ce qui signifie que, si le matin alors qu’il se rend au travail, Bill Gates aperçoit un billet de 500 $ (NDLR : ça existe ?) par terre, il vaut mieux qu’il ne perde pas de temps à s’arrêter plutôt que de ramasser le billet (pour ce calcul, on a estimé le temps passé à ramasser ce billet à 4 secondes). Mais on peut aussi envisager le fait que Bill Gates paie quelqu’un pour le suivre et ramasser les billets de banque qui pourraient se trouver sur son chemin…

Carmageddon 99
Micro$oft a annoncé le 24 septembre, par la voix de son vice-président Paul Maritz, que son WinCE, le Windoze pour ordinateurs portatifs, serait intégré entre autres à des voitures. Pas fou, il a préféré ne pas révéler tout de suite quels modèles seraient « équipés » de ce système d’exploitation. Que permettra cet ajout ? D’après Maritz, il permettra de faire tout ce qu’on fait déjà avec un simple agenda électronique, et de consulter son courrier électronique. Mais alors, il me suffit d’emporter mon Psion, mon Newton ou autre agenda électronique dans ma voiture pour être en avance sur Kro$oft ? Ce serait peut-être aussi plus prudent : à votre avis, que se passerait-il si, en plein dépassement sur l’autoroute, le pare-brise devenait tout bleu et affichait : « Le module inconnu a déclenché une faute de protection générale. Veuillez réinitialiser votre voiture » ?
Bill CE 99


Brèves

Tamaconnerie
Un groupe de touristes se promène dans Paris et visite les monuments en évitant le lourd regard des clochards gisant à leurs pieds, quémandant une petite pièce. Tout à coup, quelques bips. Un téléphone portable ? Un réveil ? Non, un simple petit appareil en plastique coûtant presque 100 balles (un tamagochi) qui réclame à manger. Immédiatement, on le nourrit, on en prend soin, de peur qu’il ne perde un petit point de vie. Ecroulée par terre, la cloche regarde, et fait : « Bip ! Bip ! ».

Plus cher en magasin qu’en VPC
Dans une pub, Scores Games (lire notre déclaration d’amour dans Virus 1er) propose une liste de prix de logiciels d’occasion, vendus uniquement en VPC. Ces prix, assez bas, sont largement inférieurs à ceux pratiqués dans leurs magasins. Exemple : Screamer 2 est à 99 F en VPC contre 139 F en boutique. Même les 30 F de frais de port (valable jusqu’à 6 jeux) ne comblent pas la différence. Interrogé, le gérant d’un des magasins de la chaîne s’insurge contre ces prix puisque lui-même reprend ce jeu à 70 F (sans TVA récupérable). Mais où est donc la marge de Scores Games ?

3617 Anus
Avec retard, nous avions déjà gueulé contre les annuaires inversés dans Virus 3. La CNIL, lors de sa délibération du 8 juillet, a souligné le fait que l’annuaire inversé porte atteinte à nos libertés et que toute personne doit pouvoir s’opposer à divulguer ces informations. De plus, la facture détaillée associée à ces annuaires permet de connaître l’identité de tous les correspondants appelés. « Le consentement d’un abonné à figurer dans un annuaire téléphonique ne préjuge pas de son consentement à ce qu’une personne puisse rechercher ses nom et adresse, alors même qu’elle n’aurait connaissance que d’un numéro de téléphone ». C’est un peu tard pour le dire, mais c’est normal : pour sortir une telle phrase, il faut sûrement beaucoup de temps.


Manque 1 dessin de Manu Ting

Note : Nous avons décidé de laisser les fautes d’orthographe d’origine lors de la mise en ligne de cette archive



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