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Paru dans Pirates Magazine n°18
2005-05-01 00:00

Couverture Pirates Magazine n°18


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couverture Pirates Magazine 18




Le vendredi 1er avril, nous souhaitions faire un poisson d’avril sur notre site Internet acbm.com. L’idée la plus évidente était d’annoncer que Pirates Mag’ s’était vu attribuer un nouveau numéro d’agrément de la Commission paritaire des publications et agence de presse (cabinet du Premier Ministre), agrément que nous avions perdu à l’arrivée de M. Raffarin au pouvoir. Ce poisson d’avril est tombé à l’eau. En effet, ce jour-là, nous avons eu la surprise de découvrir au courrier une lettre de la CPPAP nous annonçant qu’elle nous avait attribué un numéro le 10 mars précédent! Sans explication.
Jusqu’ici, au plus haut niveau de l’État, certains estimaient qu’il n’était pas d’ « intérêt général » de prévenir les citoyens des failles de sécurité des systèmes informatiques qui nous entourent, pour qu’ils s’en protègent. Nous avons toujours estimé le contraire, et nous allons le prouver aujourd’hui encore, en révélant une affaire que d’autres médias ont décidé de censurer.
Vous vous souvenez du scandale des cartes bancaires? Rappelons l’histoire en quelques mots: un ingénieur avait trouvé une faille qui permettait de fabriquer de fausses cartes pour voler de l’argent. Il avait prévenu le GIE des cartes bancaires. Et avait été poursuivi en justice en guise de récompense, le GIE persistant à dire que le système était fiable.
L’histoire est en train de se répéter. En février 2003, sortent des API permettant de développer des applications autour de la carte de santé à puce Vitale. Le GIE Sesam-Vitale déclare: « Quelle que soit la solution de lecture choisie, l’accès aux données sécurisées de la carte Vitale nécessite l’introduction d’une carte de la famille CPS (Carte de Professionnel de Santé) dans un dispositif de lecture. » Or, en juillet 2003, Jérôme Créteaux, un informaticien qui doit travailler avec ces API, y découvre un bogue. Il est encore temps de corriger, il prévient le GIE Sesam Vitale. Le GIE ne veut rien entendre. Début 2005, M. Creteaux décide de faire bouger les choses et publie quelques éléments sur le net. Résultat: le GIE dépose plainte contre X!
N’ayant pas accès à la documentation API du GIE, notre spécialiste maison a décidé de poursuivre l’analyse « à la main » de la carte Vitale qu’il avait commencée il y a quelques années (voir Pirates Mag’ 12). Et il a fait une découverte surprenante: la carte Vitale elle-même n’est pas sécurisée, les informations prétendues confidentielles sont lisibles par tout le monde! Nous vous donnons les explications p. 26. Moralité? Ne confiez votre carte Vitale qu’à un professionnel qui de toute façon aurait eu accès à ces informations!
Loin de nous l’idée de condamner l’idée d’une carte de santé à puce. Nous espérons que la prochaine génération promise sera mieux conçue (au passage, on suggérera à ses responsables d’imprimer à côté de la photo, le groupe sanguin de son propriétaire, ce qui évitera de multiplier les cartes dans le portefeuille…).

ÉGALEMENT AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO :

Dossier : les firewalls gratuits.

Les hackers percent les secrets de la console GameCube

Curiosité : le hacking de vélo

Les secrets des SMS par téléphone fixe
Leader.wav
C2.bas
RXModem.bas
TTY.bas
TXModem.bas

Stéganographie : cachez vos informations !

Et plein d'autres encore : quand la police pirate, les fausses cartes CanalSat, les dangers du Wifi, des contrefacons d'utilité publique, un procès pour piratage à cause d'un sein nu, etc.
Extrait : Un virus des téléphones lâché dans la nature !

Bonne lecture !

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