Compte tenu de ses nombreuses
calomnies à notre égard, il nous devenait difficile de croire les
autres déclarations de M. Garcia et nous avons donc voulu savoir
qui il est. Officiellement, il déclare travailler dans une entreprise
liée, entre autre, à l’industrie aérospatiale. Domaine qui n'a rien à
voir avec les virus informatiques, mais qui n'est semble-t-il pas
incompatible avec une activité soutenue sur ce sujet: il lui arrive
souvent de poster des dizaines de messages tout au long de la journée
sur le forum fr.comp.securite.virus. Il y aide notamment des
utilisateurs de
KAV (nouvelle
appellation d’
AVP), produit
qu’il recommande souvent, quelques fois sur le dos d’autres logiciels
qu’il invitera à désinstaller (mais jamais dans l’autre sens). A titre
personnel et amateur, prétend-il. Or on découvre, entre
mars
et
juin 2001,
dans le forum anglophone alt.comp.virus, qu’il signe quelques messages
AVP-fr.com, l’adresse d’un site d’
Alphasys,
le co-
éditeur
de
KAV. Il est consultant
« occasionnel » pour cette société, il fait office de
monsieur « nouveaux virus » et de support technique. Mais
difficile de connaître les modalités de cette collaboration, nous ne
trouvons aucune trace de lui en tant que consultant au registre du
commerce et des sociétés, ni à celui des métiers, et il refuse aussi de
dire jusqu’à quand cette collaboration a duré.
Il n’en faut pas plus pour que Tegam, l’éditeur d’un des logiciels
visés,
Viguard, longtemps
silencieux, demande finalement en référé l’intervention de la justice.
Le défendeur a vainement tenté de soulever l’incompétence territoriale
du juge et fait valoir son droit à la liberté d’expression. Après avoir
reconnu sa pleine compétence, le TGI de Paris a estimé au contraire que
les «
propos tenus, par leur
fréquence et leur répétition, excèdent [...]
la libre critique [...]
et participe d’une opération de dénigrement ».
Le fait que M. Garcia soit consultant auprès d’un distributeur
d’antivirus concurrent, au moment des faits, n’est peut-être pas
étranger à cette solution. Le 19 avril 2002, il est condamné à
cesser ce trouble sous astreinte de 100 € par nouvelle infraction
constatée et à 1000 € au titre de l’article 700 du Nouveau Code de
Procédure Civile. Aucune des parties n’a souhaité s’exprimer sur cette
ordonnance,
mais les deux laissent entendre qu’il y aura un jugement
sur le fond. En attendant, personne n’a fait appel du référé.
Les autres
encadrés :
Le
second référé
Toutes
les pistes mènent à Kaspersky
Dernière
minute : Tegam aussi !
Mise
en examen
La
clef de l'histoire ?
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